Calendrier
TOUS LES SPECTACLES SE JOUENT à L’OPÉRA DE MONTE-CARLO excepté les spectacles du mois de novembre
Novembre 2023
jeudi
02 novembre
20 H

Concert de chœur
Abonnement Galas
Abonnement Soirées
Messa da requiem
Verdi
dimanche
19 novembre
19 H (sur invitation du Palais)

Spectacle lyrique
Caruso à Monaco
mercredi
22 novembre
20 H

Opéra
Abonnement Galas
Don Carlo
Verdi
vendredi
24 novembre
20 H

Opéra
Abonnement Soirées
Don Carlo
Verdi
dimanche
26 novembre
15 H

Opéra
Abonnement Matinées
Don Carlo
Verdi
Décembre 2023
samedi
16 décembre
20 H (Gala)

Comédie musicale
Abonnement Galas
The Phantom of the Opera
Webber
dimanche
17 décembre
15 H

Comédie musicale
Abonnement Matinées
The Phantom of the Opera
Webber
mardi
19 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
mercredi
20 décembre
20 H

Comédie musicale
Abonnement Soirées
The Phantom of the Opera
Webber
jeudi
21 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
vendredi
22 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
vendredi
22 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
samedi
23 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
samedi
23 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
lundi
25 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
mardi
26 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
mardi
26 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
mercredi
27 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
mercredi
27 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
vendredi
29 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
vendredi
29 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
samedi
30 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
samedi
30 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
dimanche
31 décembre
15 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
dimanche
31 décembre
20 H

Comédie musicale
The Phantom of the Opera
Webber
Janvier 2024
mercredi
24 janvier
19 H (Gala)

Opéra
Abonnement Galas
Giulio Cesare in Egitto
Haendel
vendredi
26 janvier
19 H

Opéra
Giulio Cesare in Egitto
Haendel
dimanche
28 janvier
15 H

Opéra
Abonnement Matinées
Giulio Cesare in Egitto
Haendel
lundi
29 janvier
20 H

Concert de chœur
Abonnement Galas
Ein deutsches Requiem
Brahms
mardi
30 janvier
19 H

Opéra
Abonnement Soirées
Giulio Cesare in Egitto
Haendel
Février 2024
vendredi
23 février
20 H (Gala)

Opéra
Abonnement Galas
Cavalleria rusticana & Gianni Schicchi
Mascagni & Puccini
samedi
24 février
20 H

Concert lyrique
Abonnement Soirées
Rolando Villazón
dimanche
25 février
15 H

Opéra
Abonnement Matinées
Cavalleria rusticana & Gianni Schicchi
Mascagni & Puccini
mardi
27 février
20 H

Opéra
Abonnement Soirées
Cavalleria rusticana & Gianni Schicchi
Mascagni & Puccini
jeudi
29 février
20 H

Opéra
Cavalleria rusticana & Gianni Schicchi
Mascagni & Puccini
Mars 2024
samedi
23 mars
17 H

Récital
Cecilia Bartoli & Lang Lang
dimanche
24 mars
15 H

Opéra
Abonnement Matinées
La Fille du régiment
Donizetti
mardi
26 mars
20 H (Gala)

Opéra
Abonnement Galas
La Fille du régiment
Donizetti
jeudi
28 mars
20 H

Opéra
Abonnement Soirées
La Fille du régiment
Donizetti
samedi
30 mars
20 H

Opéra
La Fille du régiment
Donizetti
Avril 2024
dimanche
07 avril
19 H

Spectacle lyrique
Abonnement Galas
Their Master’s Voice
Malkovich - Bartoli
Image de la banniere en mobile
Haendel
Giulio Cesare
in Egitto
24, 26, 28 & 30 Janvier 2024
Opéra
Direction musicale Gianluca Capuano
Mise en scène Davide Livermore

Haendel Giulio Cesare in Egitto

Opéra
mercredi 24 janvier 2024 - 19 h (Gala)
vendredi 26 janvier 2024 - 19 h
dimanche 28 janvier 2024 - 15 h
mardi 30 janvier 2024 - 19 h
Opéra de Monte-Carlo

Dramma per musica en trois actes
Musique de Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Livret de Nicola Francesco Haym d’après le texte de Giacomo Francesco Bussani 
Création : King’s Theatre at Haymarket, Londres, 20 février 1724 

Nouvelle production

C’est à la capitale britannique, et à son public raffiné avide d’opera seria, que Georg Friedrich Haendel réserve la quintessence de son art. La création en février 1724 de Giulio Cesare in Egitto sur la scène du King’s Theatre at Haymarket est un triomphe. Si les aventures du consul romain et de la reine égyptienne n’étaient pas une nouveauté, l’incroyable beauté des nombreux airs dédiés au castrat Senesino et à la célèbre Francesca Cuzzoni assurèrent à l’œuvre sa place d’opéra baroque parmi les plus représentés. Balayé par la vague romantique du XIXe siècle, ce titre  ne retrouvera le chemin de la scène qu’en 1922 à Göttingen avant d’être mis en lumière après-guerre par les grandes voix du belcanto romantique. Il faudra néanmoins attendre les années soixante-dix pour entendre une exécution respectant l’intégralité de la partition, son orchestration et ses tessitures originales. La nouvelle production monégasque, signée Davide Livermore, s’inscrit dans cette perspective de représentation musicalement informée et sera donnée ensuite à la Staatsoper de Vienne. Après ses mémorables Ariodante et Alcina, Cecilia Bartoli incarne à Monte-Carlo sa troisième héroïne haendélienne et sera entourée de trois contre-ténors, fins interprètes de la musique du XVIIIe siècle. 

Maîtres d'œuvre
Direction musicale | Gianluca Capuano
Mise en scène | Davide Livermore
Décors | GioForma
Costumes | Mariana Fracasso
Lumières | Antonio Castro
Vidéos | D-Wok
Chef de chœur | Stefano Visconti
Distribution
GIULIO CESARE | Carlo Vistoli
CLEOPATRA | Cecilia Bartoli
TOLOMEO | Max Emanuel Cencic
CORNELIA | Sara Mingardo
SESTO | Kangmin Justin Kim
ACHILLA | Peter Kalman
CHŒUR DE L’OPÉRA DE MONTE-CARLO

LES MUSICIENS DU PRINCE – MONACO
Quelques mots avec Davide Livermore

Davide Livermore

Chanteur, scénographe et metteur en scène, voilà une combinaison rare de nos jours. Comment abordez-vous un nouveau projet ? 

Mon point de repère est toujours la partition, et uniquement la partition, donc la première chose que je fais est d’étudier la musique. Mon travail consiste à comprendre les intentions du compositeur et du librettiste, puis à les traduire sous une forme qui parle à un public moderne. Un artiste communique toujours avec les personnes qui l’entourent. Ainsi, si Haendel ou Verdi ont proposé des choses à leur propre public, je dois trouver un moyen d’expliquer au mien ce qu’ils ont transmis au leur et pourquoi. Mon rôle n’est pas de vous provoquer. Verdi était un grand provocateur, je dois donc simplement vous faire comprendre le pouvoir de sa provocation sur les gens de son époque…


Pas de style « personnel » donc ? 

Voici ce qu’on pourrait appeler mon style : des solutions esthétiques qui émanent toujours de l’œuvre et qui visent à rendre clair ce que les spectateurs ont ressenti en découvrant l’œuvre originale. Ma production de Don Carlo pour Monte-Carlo, par exemple, se compose de tableaux de Velázquez vus sous des angles déformés et recréés à l’aide de technologies modernes. Dans des opéras comme Giulio Cesare, nous savons que Haendel n’avait pas l’intention de représenter avec acuité des personnages et des événements historiques de l’Antiquité. L’opéra baroque traite de la fragilité humaine. On nous raconte des choses auxquelles les gens de toutes les époques peuvent s’identifier : les hommes et les femmes, l’amour, le pouvoir, la souffrance et la mort. Des histoires ordinaires pour des gens ordinaires. Là encore, mon travail consiste à trouver un moyen théâtral qui vous fasse comprendre ce qui préoccupait Haendel il y a trois cents ans.
 

La structure de l’opera seria impose donc une mise en scène différente de celle d’un opéra de Verdi ? 

Bien sûr : l’opéra baroque, avec sa forme rigide, exige un autre type de transposition qu’un drame verdien, qui se déroule d’une manière totalement différente. Je suis d’ailleurs fasciné par le fait que la répétition systématique des passages ornés soit devenue quelque chose de si naturel à notre époque : c’est un élément de base des chansons pop, des clips vidéo, de la danse moderne et de l’art. Aujourd’hui, le public s’identifie à cette forme narrative bien plus naturellement qu’il y a peut-être cinquante ans. 

 

Et enfin, à propos de Caruso ? 

Ce projet m’enthousiasme parce qu’il nécessite l’invention d’une dramaturgie qui combine mes deux passions : le théâtre et l’opéra. Et qui rende hommage à l’une des plus grandes voix de tous les temps. À mon avis, il y a une caractéristique extraordinaire que l’on retrouve chez tant de grands Italiens : c’est par leur art qu’ils entrent dans le patrimoine mondial.